Le Myth(o)

LE MYTH(o) DE THÉSÉE ET DU MINOTAURE

CRÉATION 2022-24

Dramaturgie

Génia Konstantinova et Aurélie Raschetti

Mise en marionnettes 

Aurélie Raschetti 

Manipulation & Scénographie

Matthieu Saint-Bonnet, Aurélie Raschetti et Génia Konstantinova

Création lumière et régie générale

Camille Olivier

Recherches plastiques et création marionnettes

Chloé Gil

Création musicale

Matthieu Mollard

Comédiens – musiciens

Aurélien Indjoudjian et Matthieu Mollard

Création décors

Bruno Caillaud

Regard extérieur

Benoit Kopniaeff

JEUNE PUBLIC.

Dès 7 ans. Durée : 50 minutes

Il était une fois un héros qui partit combattre le Minotaure,  un monstre fabuleux possédant le corps d’un homme et la tête d’un taureau.” 

Enfin c’est ce que dit la légende… »

Voici ce que l’histoire a retenu et voilà ce qu’il s’est peut-être réellement passé.

Bien loin des tragédies grecques classiques, voici un spectacle de marionnettes où s’entremêlent un presque héros, une femme rebelle, un enfant à cornes, un marin à deux visages, et un dieu aux grandes mains.

Une création interdisciplinaire où se croisent différents arts dont la marionnette, la rétro-projection, le masque… Le tout accompagné en musique live.

L’équipe artistique a partagé son processus de création avec 2 classes de 6ème de l’agglomération grenobloise. Trois pôles culturels isérois sont partenaires  de création : L’Espace Schoelcher, Le Prunier Sauvage et le Laussy. Co-production avec Le Mett – Marionnettes en Transmission le Teil.

NOTE DE PROPOS

Au-delà  de raconter aux jeunes d’aujourd’hui l’un de nos mythes-fondateurs, la compagnie souhaite aborder les notions de monstruosité et d’héroïsme. Où l’une et l’autre prennent-elles racine ? Est-on monstrueux par essence, de naissance, ou bien, le devient-t-on parce qu’on nous a enfermé dans un “labyrinthe” ? 

Nous souhaitons questionner la figure du “héros épique”… Des héros à qui l’on prête des exploits remarquables et qui exercent sur les hommes et sur les événements une grande influence. De nos jours,  films, séries,  publicités, mangas traitent abondamment des  antagonistes, anti-héros, qui semblent susciter une sympathie, voire de l’admiration chez les jeunes. 

Comment une personne ordinaire devient-elle héroïque ou monstrueuse ?

Dans cette création nous  abordons  nos personnages comme des êtres humains qui, au départ ne sont ni monstrueux, ni héroïques. C’est l’environnement qui les forge ou “l’autre” qui leur impose une image, un masque, qui n’a rien à voir avec leur intériorité.

“ Et puis Ariane ? ” ou la femme dans la mythologie…  

La place de la femme dans la mythologie est souvent : Victime ou Sorcière. Rares sont celles qui ont le pouvoir, sans être monstrueuses. D’un côté nous voudrions sauver les Europe, Daphné ou Eurydice; de l’autre nous sommes horrifiés par Médée, Circé ou Méduse… Qu’en est-il de notre Ariane ? La “jeune fille en détresse” du mythe originel est déjà bien audacieuse avec son “fil ”.  Qu’a-t-elle d’autre à nous apprendre ? Est-ce une simple amoureuse? Une traître à sa famille et sa Patrie ? Quel est le lien avec son demi-frère, le Minotaure? 

 
Théâtre de marionnette

« La spécificité de l’écriture dramaturgique du théâtre de marionnette implique de questionner la présence de la matière et du corps dans l’espace scénique, mais aussi comme « interprète » au plateau.
Le processus de création d’un spectacle de marionnette requiert ainsi des moyens et des temps spécifiques.
Les espaces sollicités durant la création sont multiples et demandent à être pensés de pairs (ateliers de construction, plateau, studio d’enregistrement…), afin d’accompagner la recherche d’un langage propre, rassemblant les matériaux qui font spectacle (matières, corps, ombres, objets…). »

Collectif marionnette AURA

“ La marionnette recèle une puissance poétique qui va au-delà de tout ce qu’on peut imaginer. Une forme inerte (une effigie, un objet, une forme indéterminée), au moment où elle s’anime, dégage un mystère incroyable, qui me passionne : le mystère à chaque fois renouvelé de ce moment indicible où se lève la vie, en surplomb de la mort. Alors se lève aussi la question du sens.” Roland Shön